AIKIBUDO – Technique de self défense issue des arts martiaux Japonais ancestraux – CCSSL

AÏKIBUDO

CCSSL Section AÏKIBUDO

Voici déjà 28 années que le CCSSL accueille la section d’art martial qu’est l’Aïkibudo

Par la mise en place de vigi-pirate au sein du commissariat central, le budo club de Strasbourg a été contraint de fermer ses portes. En appuyant notre candidature, M René Kirch, membre du comité du CCSSL, nous a permis de nous installer à Lingolsheim et de pouvoir continuer notre pratique.

Après des débuts un peu difficile, il s’est avéré que cette section s’est développée bon an mal an au fil des années .

D’une petite équipe d’une dizaine de personnes nous avons construits un socle de gradés nous permettant de voir l’avenir sereinement dans le développement constant de cet art martial d’origine japonais.

Introduit en France en 1951 par maitre Minoru MOCHIZUKI. Ces méthodes de combat gardées longtemps secrètes viennent d’une école installée jadis au nord du Japon sur l’île d’HOKKAÏDO.

Pratiqué sous une forme ludique, l’Aïkibudo aide au développement harmonieux et aide à socialiser le jeune pratiquant (même l’adulte) et le responsabilise en même temps qu’il l’aide à se situer dans l’espace et à maitriser ses gestes.

L’Aïkibudo signifie voie de l’harmonie et des énergies par la pratique martiale. Notre responsable technique national à voulu souligner les liens qui l’unissent avec l’authentique tradition martiale japonaise en le définissant comme un art martial sophistiqué et pragmatique, particulièrement adapté à la défense, et étudié en réponse à des attaques précises, réelles et variées.

Le concept de cet art est de retourner la force de l’adversaire contre lui-même, puis de le projeter ou de l’immobiliser.

Le pratiquant possède un potentiel technique varié et particulièrement efficace pour pouvoir raisonnablement maîtriser une attaque. La compétition n’existe pas en raison du danger de certaines techniques destinées à mettre hors de combat une agression. Par contre cela permet à chacun d’évoluer à son rythme et selon ses capacités et quel que soit son âge.

L’aïkibudo (« voie de l’harmonie par la pratique martiale »), enseigne la maîtrise du combat à main nue associée à celle du combat avec armes.

L’aïkibudo permet d’apporter une réponse appropriée à toutes les formes d’attaques pour aboutir à un contrôle adéquat et à la maîtrise d’un ou plusieurs adversaires éventuels.

L’enseignement de l’aïkibudo prend sa source dans les techniques martiales développées par Me Takeda Sokaku (1858-1943) qui fut un des premiers maître d’arts martiaux au sens moderne du terme et un des derniers guerriers du Japon traditionnel.

L’enseignement de l’aïkibudo est construit sur la base du programme de l’école Yoseikan Shinto Ryu de Me Minoru Mochizuki, développé, complété et enrichi par Me Alain Floquet.En conservant l’essence des concepts de Me Minoru Mochizuki, Me Alain Floquet a créé une forme évolutive et un style original plus dynamique que la forme très orientée self-défense des techniques manuelles du Yoseikan.

De plus, le programme technique de l’aïkibudo intègre complètement les techniques ancestrales des guerriers japonais provenant de deux arts martiaux historiquement attestés et reconnus:

le Daito Ryu Aikijujutsu pour les techniques de défense à mains nues
le Katori Shinto Ryu pour l’art des armes.

Les racines de l’aïkibudo sont donc triples et Me Floquet a reçu l’enseignement de 3 grands maîtres japonais, figures historiques des arts guerriers Japonais :

• Me Sugino Yoshio pour le Katori Shinto Ryu
  Me Takeda Tokimune pour le Daito Ryu Aikijujutsu.
  Me Mochizuki Minoru pour le Yoseikan Shinto Ryu